A l'heure des messages de plus en plus dures de la Prévention Routière, je me dois d'expliquer ce choix. Et pour comprendre, il faut remonter très loin dans le passé :
Il était une fois un petit garçon, Benjamin, né le 18 janvier 1980 à Boulogne Billancourt près de Paris. Lorsque ce petit garçon a grandi, ces jouets préférés étaient ses petites voitures Majorette. Il adorait jouer avec, les mettre en situation ou encore les tuner à coup de pince coupante! Un de ses meilleurs souvenirs est quand il faisait des routes dans la terre sous l'escalier de la maison de ses grands-parents – Marie-Louise et René – à Néris-les-Bains (Allier – 03).
Ensuite, est venu cette petite « passion » pour le vélo. Les ballades avec ses cousins – Ronan et Stéphanie – près de Beg Meil (Finistère – 29), les concours d'équilibre entre les arbres et les bancs de pierre avec sa sœur Auriane dans le jardin de Grand-Bourg (Creuse – 23) ou encore cette rando faite avec ses cousins entre Fouesnant, Quimper, Douarnenez et Locronan (Finistère – 29). Il aime ses vélos, les entretenir, les réparer, les rendre, plus performants. Et puis le vélo, c'était la liberté, l'occasion de se promener dans ses parents, Alain et Christine, de découvrir de beaux endroits tout en faisant du sport !
Puis le petit Benjamin a grandi (et c'est peu dire) et l'âge de conduire des 50 cm3 est arrivé ! A cette époque (94-95), Ronan possédait une MBK 51 (que possédait notre tante – Véronique), puis il s'est acheté une MBK Mag Max et Stéphanie une 103. Que de bons souvenirs, ils lisaient Mob Shop, parlaient pots Ninja ou Kenji, guidons torsadés, casquette de phare ou barre de renfort. Le summum a été quand Stéphanie lui a prêté sa 103 et que ses parents ont bien voulu l'assurer pour deux semaines !!
Les mêmes années, Benjamin s'est distingué en finissant 6ème (seulement) du concours de la Prévention Routière des Hauts-de-Seine. La réception à la mairie, les félicitations du censeur de son école et la récompense resteront gravées ! Et quel récompense : un quart d'heure de conduite sur une Clio avec une cale sous l'accélérateur ! Sa première expérience sur quatre roues.
La deuxième s'est faite très peu de temps après lorsque l'oncle de Benjamin – Alain – prêta son AX à Ronan et Stéphanie. Après une ballade, ils décidèrent de faire conduire Benjamin sur le parking de la plage de Renouveau (Finistère – 29). Et une nouvelle fois, il n'oubliera jamais ce moment et encore moins les éclats de rire aux larmes de Stéphanie !! Tout comme les nombreuses virées faites avec Ronan !
Ronan passa son permis moto et acheta un trail Suziki. Finies les virées en voiture, c'est à moto qu'ils tracèrent les routes bretonnes ! Que de bonnes sensations !
En 96, ils décidèrent de partir tous les deux au FreeWheels, un festival de Harley Davidson organisé à Cunlhat (Puy-de-Dôme – 63) par les Hell Angels. Au programme, défilé en ville, concerts, cascades, trial, burn out à gogo, strip-tease…vraiment un bon moment !
La même année est arrivé le temps de la conduite accompagnée, offerte par ses parents. Il passa le code et les 20 heures de conduite rapidement et conduisit pendant 1 an et demi au côté de Christine et Alain. Que c'était bon ! La consécration arriva le 21 janvier 1998 avec l'obtention de son permis B !
Depuis Ben, n'a jamais perdu son plaisir de conduire – quel que soit le type de voitures (berline, camionnette ou tracteur) et par tout temps. Sans parler des nombreux souvenirs liés à la ZX break de Cilou, sa copine.
Actuellement le petit Ben vit à Nouméa (Nouvelle Calédonie – 98), conduit fièrement un Piaggio Typhoon 50 et retrouve les sensations de son adolescence. Sa dernière expérience avec un moteur, s'est faite sur un bateau lors d'un aller-retour Phare Amédée avec des creux de 2 mètres…et il a adoré !
Fin
Si on regarde de plus près ce petit texte, le permis moto devient plus évident. Le plaisir d'être sur deux roues et le plaisir de conduite un engin à moteur !!
Donc pour le moment, je me replonge dans le code et je ne m'en sors pas si mal. C'est étrange, j'ai l'impression de revenir 10 ans en arrière ! Et puis il faut jongler avec les spécificités du code calédonien (pas de priorité pour les bus, ambulance prioritaire, pas de permis à point…). Vivement cette première étape terminée, pour pouvoir attaquer le plateau, partie technique difficile mais où je conduirai enfin une moto et enfin la circulation.
