L’AS Magenta est le club de foot de mon quartier, qui vient de réaliser un exploit historique en se qualifiant pour les 8èmes la coupe de France, en battant l’USL Dunkerque ! Il aura fallu attendre plus de quarante ans pour qu’un club calédonien se hisse à ce niveau !
Pour le prochain tour, Magenta se déplacera pour rencontrer le Paris FC 
Vidéo assez dure mais très réaliste des différents comportements qui tuent sur les routes calédoniennes.
Samedi soir, j’ai assisté à la cloture du Gypsy Jazz Festival au centre culturel Tjibaou.
Je n’ai qu’aperçu le premier groupe, Remember Django, je m’abstiendrai donc de critiquer.
Il y a eu ensuite Urs Karpatz, de la pure musique tsigane avec notamment un très bon percussioniste et pas mal de scat. Une musique très festive, très entrainante et surtout une musique qui fait voyager.
Venait ensuite le petit fils de Jango, David Reinhardt accompagné d’un clavier, d’un batteur et de la magnifique voix de Cyrille Aimée. Une formation intéressante orientée Jazz, plutôt sympa mais manquant un peu d’énergie à mon gout, surtout par rapport aux autres groupes !
Le quatrième groupe est celui que j’ai le plus apprécié, les Doigts de l’homme. Une formation accoustique de 3 guitares et une contre basse jouant du jazz manouche avec beaucoup d’humour.
Et pour terminer, la tête d’affiche était Sanseverino. Je ne suis pas vraiment fan de sa musique, ou en tout cas je n’en écouterai pas tout seul, mais il faut reconnaitre qu’il est plein d’énergie sur scène et que c’est forcément communicatif !
Très bon festival, avec un très gros niveau technique !! Il ne reste plus qu’à espérer que l’on pourra remettre ça l’année prochaine malgré les coupes budgétaires de la Culture par la Province Sud…
Ce week-end, lors d’un camping à Thio sur la plage de Moara, j’ai eu la chance de nager quelques minutes avec un Dugong, qui est une sorte de lamentin plus communément appelé vache marine. La bête devait faire un petit 3 mètres mais ne semblait ni apeuré, ni aggressif. J’ai nagé à côté de lui quelques temps, au point de pouvoir le « caresser » !
Ce fut vraiment un moment incroyable, une de mes plus belles rencontres marines !
Perso, je trouve ça assez désuet de nager avec des dauphins, le dugong est plus à la mode :p
Pour en savoir plus sur les dugongs : Wikipedia
Ce week-end se tenait le 14ème Festival Femmes Funk Family au Mont Dore. Le changement de lieu m’avait fait bouder le festival l’année dernière, il est en effet difficile de faire mieux que le Centre Culturel Tjibaou.
Le spot actuel a certes beaucoup moins de cachet mais il a l’avantage d’être plus petit et donc les animations (stands et concerts) plus concentrées ce qui donne plus une impression de festival finalement.
Cette année, je n’aurai passé qu’une soirée sur le site pour assister au concert de Grace, une artiste soul/folk canadienne avec une très jolie voix. Je connaissais son album « Hall of Mirrors » mais ce dernier prend une tout autre dimension sur scène de part l’énergie que dégage la chanteuse et ses musiciens. C’est le genre de concert où tu plonges pendant une heure et demie dans l’univers de l’artiste subjugué par le talent et la puissance scénique. Magnifique !!
Pour en savoir plus : Site officiel
Pour ce week-end de 3 jours, nous sommes montés avec Chloé et Bernie sur Koumac où la foire agricole se déroulait.
Vendredi après-midi après une bonne marinade de cerfs, nous sommes partis découvrir une des animations de la foire : le trial 4×4 
Et oui, il faut parfois franchir des endroits difficiles pour aller chercher son troupeau au fin fond de la propriété :p
La démonstration se déroulait sur un flanc de colline avec un parcours balisé. C’était plutôt sympathique et très impressionnant !! Lorsque tu vois le parcours, tu te demandes comment il est possible de monter et pourtant avec un bon petit 4×4 bien gonflé, il est possible d’aller partout !!
Nous sommes ensuite partis découvrir la foire en elle-même qui se déroulait dans un grand champ au bord de la mer : des stands, des animaux en tout genre, du matériel agricole et même une scène pour les concerts du soir et l’élection de Miss foire de Koumac.
Le lendemain, nous sommes montés sur Poum et le grand Nord, les deux autres ne connaissant pas l’endroit et ayant grandement envie d’y retourner. Le Nord est un des différents visages de la Grande Terre qui pourrait être un mélange du sud et des deux côtes sauf que l’endroit est désertique et le temps semble s’être arrêté. Les paysages sont superbes, le lagon y est magnifique et rempli d’îlots.
Après un boussu en papillote au feu de bois à Boat Pass, le bout de la Calédonie, nous sommes redescendus pour nous baigner à la plage de Nenon. Une aire aménagée y a été construite depuis ma dernière venue et du coup on y croise plus de monde mais l’endroit reste magnifique et paisible.
Enfin, pour notre dernier jour, nous sommes partis arpenter le début des grottes de Koumac puis nous sommes retournés à la foire pour assister au rodéo qui cloturait l’évènement ! Au programme, bull dogging, courses à la cocarde et rodéo sur cheval / boeufs / taureaux. Ambiance cowboy : stetsons, éperons, selles avec pommeau, country…entrecoupée de musique locale quand même 
C’était mon deuxième rodéo et c’est toujours aussi plaisant et rigolo. Déjà de le voir en vrai et non pas dans une production américaine mais surtout parce que ça représente une partie de la culture calédonienne.
Un très bon week-end sous le soleil et dans une très bonne ambiance !!
Pendant une dizaine de jours, la Calédonie accueillait le 4e festival des arts mélanésiens, composé de délégations du Vanuatu, de Papouasie, de Fidji, des Salomons et de Kanaky ! Une très bonne occasion de découvrir la Mélanésie aux travers de ses dances, ses chants, ses musiques, ses sculptures, ses tressages…
J’en ai donc profité le week-end dernier pour me promener au Centre Culturel Tjibaou que j’apprécie tant. Il y avait pas mal de monde pour profiter des couleurs, des sourires, de la simplicité et du lien fort avec la nature de la mélanésie.
Au final, je n’aurai vu que des danses de Lifou rythmés pas des chants et des coquillages entrechoqués, un string band du Vanuatu, bien ryhtmé et un spectacle de Pouebo. Tout ça été très sympa mais j’aurai bien vu quelques Papous :p C’était en tout cas très sympa, il y avait aussi des stands de chaque pays avec des paniers, des colliers, des statuettes, des nattes…100% naturel !
Le spectacle qui m’aura le plus marqué est la mise en scène musicale avec des enfants d’une légende kanak. Cette dernière relate l’histoire d’un chasseur déposant les armes pour aller danser le pilou avec un cagou, un notou et un figuier. Le cagou devenant par la suite, le symbole de la Calédonie, le notou sera consommé pour la fête du nouvel l’igname et les cosses de figues pour le pilou.
Bientôt 4 ans que je vis sur Nouméa et je n’avais encore pris le temps de lire les Accords de Nouméa 
Il m’est difficile de commenter le texte mais il est facile à lire et le préambule est étrangement romancé. Toutefois il est intéressant car il rend compte de la situation unique dans laquelle se trouve la Calédonie: un processus d’indépendance sur 20 ans avec notamment reconnaissance et revalorisation de la culture kanak, rééquilibrage social, transfert de compétences, protection de l’emploi local et le gel du corps électoral. Et pour finir, 3 réfédenfums possibles portant sur le transfert des compétendes régaliennes, l’accés à un statut international et l’oarganisation de la citoyenneté en nationalité.
Pour récupérer le document, c’est ici
Un nouveau post cinématographique pour parler du nouveau de Mathieu Kassovitz dont l’affiche vient de sortir.
Ce post n’est pas hasard puisque le film retrace les évènements d’Ouvéa en 1988 et il fait polémique sur le caillou où qu’il a préféré tourner le film à Tahiti…L’argument principal des personnes contre est qu’il est trop tôt pour faire un film, que ça va raviver les tensions…je ne pourrai pas me permettre de juger mais ce n’est jamais vraiment le moment quelque part et selon il ne faut pas chercher à oublier, au contraire c’est un des nombreux éléments qui permettront de construire le Destin Commun.
Perso, j’ai plutôt hâte de voir le résultat surtout que j’aime bien ce que fait MK en général !
Sortie en septembre 2011.
Première critique de film sur le site car ce n’est pas la fonction première du blog mais le cinéma est une passion et ce film australien est particulièrement touchant.
C’est l’histoire de deux jeunes aborigènes vivant en communauté et qui décident de quitter la dureté et la routine de leur vie. Hélas, ils se rendront vite compte que la vie est encore plus dure en dehors de leur communauté.
Le début de romance entre les deux jeunes n’est traduite que par l’image, les dialogues étant réduits à leur minimum, Samson ne parlant qu’une fois et Delilah ne parlant que très peu, d’où la présence importante et essentielle de la bande originale.
Le film traite évidemment de l’exclusion des aborigènes en Australie, de leur difficulté d’intégration et de leur décalage dans une société que le blanc leur a imposé. La réalisation est simple mais les plans sont efficaces et réflettent très bien la chaleur, la sécheresse, l’étouffement. Le film est dur du début à la fin même s’il y a quelques moments touchants, c’est peut-être le seul reproche que je ferai finalement, le constat est tellement sombre !
Mais j’ai aussi appris avec le temps que la réalité dépassait très souvent la fiction…
