Un parigot au soleil

Apres une petite journee passee dans Noumea, nous partons pour 4 jours sur Ouvea avec Mathieu, Roch et deux autres copines. Nous sommes accueillis comme des rois chez Antoine dans la tribu de Weneki.

Les retrouvailles et presentations faites nous partons directement faire la randonnee Nimek vers la passe aux requins dans le nord de l’ele. Les paysages sont e couper le souffle, le ciel n’a pas un seul nuage, le sable est incroyablement blanc et les nuances de bleus omnipresentes. Mais le top reste Antoine avec ses multiples histoires, epervier sur l’epaule et sabre dans la main, nous racontant les legendes de son ele, c’est vraiment un personnage !!
Nous passons la soiree autour d’un feu, degustant des macros grilles en compagnie de Graziella et Antoine.

Le lendemain matin, nous partons au trou aux tortues, nous attendons e peine 10 minutes pour en voir une remontant e la surface ! Antoine nous emmene ensuite sur une plage cete recif, ea change du lagon :p. Nous le laissons e ces activites et parton dejeuner dans un snack en bord de plage. Nous profitons de l’apres midi pour admirer la vue sur le pont de Mouli et trainer sur la grande plage de Fayawe.
Notre journee se termine par le traditionnel barbecue au feu de bois, avec saucisses, poulet et cetes d’agneau.

Aujourd’hui nous partons en mer pour aller sur le deuxieme ilot des Pleeades du Sud. C’est toujours interessant de voir une cete, c’est un nouveau regard permettant de voir l’ile sous un autre angle.
A peine debarque, nous enfilons nos palmes pour explorer les fonds. Le platier doit faire dans les 150 metres de long, tres colore avec des petits poissons et se termine par un tombant d’une quinzaine de metres, toujours impressionnant meme si la visibilite n’est pas mauvaise. Nous ne croisons pas de grosses betes et retournons sur la plage pour deguster une enorme loche bleue.
Apres de nouvelles baignades, un petit tour d’elot et un peu de repos, nous repartons heureux de cette journee et faisons une halte au Paradis d’Ouvea afin de profiter de leurs cocktails !
Cette derniere soiree avec nos hetes durent un peu plus longtemps, l’occasion d’en savoir un peu plus de la vie sur Ouvea, les multiples usages d’un cocotier, la construction d’une case, la coutume…

C’est le dernier jour, nous trainons encore un peu chez Antoine afin de profiter encore un peu de leur gentillesse mais il est temps de partir. Nous avions decide de faire la coutume de depart afin de les remercier selon leurs traditions. En plus de 2 ans, c’est une premiere pour moi et j’en resterai marque. Nous leur avons offert le manou et du tabac en les remerciant pour leur formidable accueil. C’etait un moment hyper emouvant, plein de sincerite et de respect, Antoine avait les larmes aux yeux, nous a remercie tete baisse et est parti s’isoler. J’ai ete tres touche et j’ai eu moi aussi le nez qui me piquait…

Encore une derniere plage e Fayawe et nous reprenons l’avion pour Noumea, la tete pleine de bons moments et magnifiques paysages.
Ce fut pour moi, mon meilleur voyage sur Iaai, deje parce que mes potes etaient le et surtout parce qu’Antoine et Graziella nous ont incroyablement accueilli, nous faisant partager leur vie dans une Kanaky oe il faut bon vivre !!

Arrive apres 3 heures de vol e peine, je prends le metro direction le backpacker oe nous dormons en plein centre ville pres de George St. Premier contact avec les Australiens, premieres phrases en anglais, peu de reperes…je suis bien en vacances en pays etranger

Apres avoir depose mon sac, je pars me promener en attendant Roch. Je remonte un peu George St. et pars vers King Cross. Il paraet que c’est un quartier assez anime mais la journee c’est calme meme si une prostitue m’a propose de passer un moment avec elle…
Le pays est evidemment sous influence anglo-saxonne mais on retrouve aussi une influence occidentale notamment dans les voitures. Et au niveau de la population, tres peu d’africains, une poignee de polynesiens mais plein d’asiatiques. Le quartier oe nous logeons, e cete de Chinatown en est rempli, c’est frappant.
Et puis, je me sens tout petit au milieu de tous ces buildings, c’est impressionnant, il y en a partout
En continuant ma balade, je croise un perroquet blanc avec une crete jaune, plus sympathique que le pigeon parisien :p Il y a aussi des sortes de herons mais plus court sur pattes et de magpies, comme des corbeaux mais avec un deguisement de pingouin :p

En rentrant, je croise Roch e l’accueil, c’est un plaisir de voir sa bouille et de commencer 3 semaines de vacances e ses cetes !

Le lendemain, nous partons e pied decouvrir plus en profondeur le quartier. Nous remontons e travers Hide Park, au pied des tours avec ses grands arbres et plein d’oiseaux. Nous passons e travers le jardin botanique avant d’atteindre Circular Quay et l’Opera et la jolie vue sur l’Harbor Bridge. Nous tournons un peu autour de l’opera et partons vers le pont en passant par The Rocks, le quartier historique de Sydney aux petites maisons contrastant avec les enormes tours de verre !
L’apres-midi, nous partons voir la plage de Bondi, e 15 minutes du centre. Il y quelques surfeurs mais il semblerait que le lundi, les australiens travaillent aussi :p

Mardi, nous prenons le train direction Katoomba, petite ville situee e cete des Blue Montains. Trois heures de train pour faire 200 km, ce n’est pas le TGV. Mais c’est agreable de sortir un peu du bruit et de la cohue de Sydney !
Katoomba est une ville tres paisible, c’est peut-etre meme un village, il n’y a pas grand monde dans les rues et quelques commerces dans la rue principale !
Nous deposons nos affaires dans un backpacker et partons vers Echo Point voir les Three Sisters, trois cailloux alignes surplombant la vegetation. Les chemins de rando se situent au dessus de la falaise dominant les Blue Montains. C’est hyper impressionnant tout comme la foret d’eucalyptus e perte de vue, les distances sont immenses !
Nous continuons le chemins jusqu’au cascades de Leura, petit cours d’eau qui descend au milieu d’une belle vegetation au fond de la vallee.
Apres un restaurant, nous nous couchons fatigues de toute cette marche mais content d’en avoir vu autant

Au reveil, nous decouvrons un epais brouillard. Nous repartons de bonne heure sur Sydney afin de profiter de la journee.
Apres avoir repose une nouvelle fois nos sacs, nous partons e l’aquarium. Beaucoup d’enfants qui hurlent et courent dans tous les sens mais nous sommes pas loin d’etre dans le meme etat :p Il y a plein de choses e voir et une bonne partie de la faune locale. Le plus rigolo est le Palipus (ornithorynque) avec son corps de fouine et son bec de canard, tres agiles dans l’eau. Et le plus impressionnant est surement le tuyau traversant un enorme aquarium avec une raie, un requin citron, un requin leopard, deux dugongs, des tortures, des pointes blanches… Les voir passer au dessus de nous est assez magique !
La journee de termine par la visite de Chinatown et du Chinese Garden, un petit bout d’Asie en plein Sydney. Le jardin est tres fleuri, avec une cascade et un petit lac, des sculptures, avec quelques animaux (oiseaux, lezards, poissons, canards). C’est un endroit assez apaisant.

Nous dinons dans un resto coreen faisant barbecue, integre dans la table, c’est assez rigolo et partons boire quelques bieres dans un pub en assistant e un Drag Queen Karaoke, encore plus rigolo :p

Jeudi, le soleil est de retour et les temperatures remontent bien ! Nous partons prendre le ferry pour arpenter les collines de Taronga Zoo. Nous apprecions la vue sur l’opera et le l’Harbor Bridge ainsi que la balade en bateau ! Le zoo est assez jolie avec une tres belle vue sur le centre et les tours de Sydney, avec la mer au milieu ! Et il y a pas mal d’animaux australiens mais des autres continents aussi. Le plus marquant pour moi sera le gorille silver back, un gros mal avec une enorme tete ! Quelques vilains serpents, un dragon de Komodo, des kangourous, des koalas, des wombats, des opossums, des girafes, des autruches…
Une tres bonne journee, bien usante meme si nous assistons quand meme e un petit concert de reprises rock dans un pub.

Le lendemain nous passons la matinee e faire du shopping sur George Street, les fringues etant mois cheres qu’ici et l’apres-midi est consacree e l’Australian Musuem; Ce n’est pas hyper emballant surtout lorsque l’on connait le mussee d’histoire naturelle et les animaux morts apres le zoo, ea ne passe pas bien :p Mais c’etait sympa e faire et la partie sur l’histoire des Aborigenes est pour le coup tres interessante !

Nous passons notre samedi, dernier jour, e Manly Beach. C’est e 30 minutes en ferry et c’est une destination priviligiee des habitants de Sydney. C’est une grand plage, avec beaucoup de monde, assez jeunes, la rue pietonne menant e la mer est remplie de magasins et de restaurants.
Nous trainons un peu sur la plage et apres dejeuner nous longeons le bord de mer pour atteindre Chelly Beach, une plage bien plus petite, avec de la verdure derriere mais avec autant de monde au metre carre !
Nous ne rentrons pas trop tard afin de voir le match All Blacks e Australie dans un pub et pour ne pas nous coucher trop tard, car nous quittons l’hotel e 4 heures du matin !!

Dimanche matin, je suis parti faire du velo du cete de Tjibaou. Je savais qu’il y a avait une piste reservee au velo, coincee entre le centre culturel et le golf de Tina ! Je ne connaissais pas du tout cet endroit et ce fut une tres agreable surprise.
La piste legerement vallonee serpente au milieu de la foret seche, loin de la circulation urbaine. Mais le plus impressionnant est la mangrove presente tout le long du parcours, un espace de vegetation preserve des interventions humaines, juste aux portes de la ville ! Un endroit oe je retournerai avec plaisir surtout si les rayons du soleil ne sont pas entrecoupes d’averses :p

Il y a differents moyens de decrouvrir pays, la rando et le velo permettent de voir des endroits inaccessibles autrement et que beaucoup ne verront pas. Il va donc me falloir encore un peu de temps pour decouvrir cette nouvelle facette de la Caledonie

Ajout de nouvelles photos du chemin des coballeurs e Prony

Nouvelles photos de ma rando sur le Pic Malaoui avec mon pote Bernie

Samedi, avec une copine, nous sommes allés aux portes ouvertes des éoliennes de Prony, l'occasion d'en savoir un peu plus sur cette alternative aux énergies polluantes.

Il y a 153 éoliennes en Calédonie qui fournissent de l'électricité à un foyer sur 10 sachant que la consommation public représente un tiers de la consommation totale. Il semblerait que ce ne soit pas un trop mauvais pourcentage mais c'est largement contrasté par le fait que "la production de CO2 par habitant est de 12 tonnes par an en Nouvelle-Calédonie, soit un niveau très élevé, équivalent au double de la Métropole." ( source ). Prony industries, Goro et Konimabo ne tournant pas encore…on comprend mieux pourquoi la France a écarté de la Calédonie en signant les accords de Kioto

Je passe les détails sur l'éolienne bipale d'envergure 32m, de 55m de haut et de 20 tonnes, le tout pouvant se coucher avec seulement deux personnes C'est la particularité de ces éoliennes, elles sont spécialement adaptées pour les zones cycloniques et peuvent être mises au sol rapidement. Après nous sommes allés nous promener du côté du village de Prony. Nous sommes tombés sur une plage de sable rouge magnifique, tranchant avec le bleu du lagon et le vert de la forêt !

Pour une fois, il y avait pas mal d'habitants à Prony, on en a croisé une bonne douzaine ! C'est assez sympa puisqu'ils étaient en train de s'occuper de leur village : nettoyer le sentier, tondre les pelouses, installer des toilettes publiques…C'est un concept intéressant que les habitants d'un endroit s'en occupe, pas seulement de leurs propres jardins mais des lieux publics.

Une bien belle journée ensoleillée !

Presque deux mois qu’elle est terminee mais le temps passe vite…Elle se trouve ici et a ete montee sous Ubuntu avec Cinelerra

Après deux ans en Calédonie, je viens de passer 3 jours sur Maré, la dernière des Loyauté que je ne connaissais pas, avec 3 copines.

Nous sommes arrivés à 7h00 mais sans les bagages…trop de pluie, trop de vent et une piste trop courte, il fallait donc alléger l'ATR Nous partons en direction de Tadine pour profiter du marché et nous prendre un petit déjeuner. Après cette collation, nous partons découvrir l'aquarium naturel, une piscine entourée de corail. Première claque en voyant la couleur de l'eau, turquoise et limpide! Nous nous jetons à l'eau bien que l'accès soit rendu difficile par le corail coupant. Nous faisons une nouvelle halte sur une plage près du cap Wabao avant d'aller à Eni, chez Léon pour déjeuner. Au menu, salade d'avocats, langouste accompagnée de manioc et de bananes, poisson et riz, et une tranche de pastèque pour finir Nous nous rendons ensuite sur la plage de Cengéïté afin de trouver un gite et de digérer tranquillement sur la plage. Petite séance de PMT mais sans les palmes restées dans les bagages, c'est difficile d'autant plus qu'il y a pas mal de courant. Ensuite nous repartons vers la plage de Mebuet. C'est une magnifique crique de sable blanc entourée de pins colonaires, l'eau est transparente et quelques rochers surgissent au milieu de l'eau…encore une bonne claque! La fin de la journée approche doucement, nous nous posons au bord de l'eau, à Padawa pour un apéro/couché de soleil! Nous rentrons à Cengéïté pour dormir, mais avant, nous allons diner à Wabao. Une famille organise un repas payant afin de payer de les études de leur fille. C'est l'occasion pour la tribu de se réunir et c'est pour une bonne cause. Nous régalons des salades de produits frais (Maré est un des principaux fournisseurs de fruits et de légumes à Nouméa) puis bougna, cochon grillé, boeuf mariné et des gâteaux en dessert…royal!

Le lendemain matin, Nous prenons le petit déjeuné sous un faré face à la mer et partons pour récupérer nos bagages où nous apprenons qu'elles étaient arrivés la veille dans la journée…merci d'avoir prévenu Nous changeons de côte pour découvrir Patho et son incroyable plage de sable blanc sur 4 km, avec une barrière de corail à moins de 200 mètres du rivage, le bleu de l'océan contrastant avec celui du lagon. Nous étions sur le départ lorsqu'une bande de gamins de 3 à 7 ans sont venus nous voir avec leurs grandes soeurs. Petits échéances, grands sourires et après quelques photos. Puis nous partons à la recherche du saut du guerrier. Nous prenons un premier chemin et traversons quelques champs (bananiers, papayers, ignames, manioc, ananas). Il ne faut pas imaginer une grande étendue, les moyens sont rudimentaires. Un champ sur les îles ressemblent plus à une forêt où le sol a été nettoyé (souvent par brûlis). Après une demi-heure de marche, le chemin commence à disparaître et nous préférons rebrousser chemin pour ne pas se perdre. Un peu déçus, nous décidons de tenter notre chance sur un autre chemin qui longe la côte. Le paysage est magnifique, le sol est recouvert par des aiguilles de bois de fer et le sentier délimité par des plantes à feuilles vertes sur le dessus et rouges en dessous. Mais une nouvelle fois, nous ne trouvons pas ce que nous cherchons…une fissure de 7m sur une falaise de 30m est pourtant visible! En désespoir de cause, nous jetons un coup d'oeil à côté d'où nous avions garé la voiture. Et après 30 secondes de marche, je vois une barrière au bord de la falaise, non visible de la piste. Bien joué les champions, le saut du guerrier est bien plus accessible que ce que nous pensions. La légende raconte qu'un guerrier aurait sauté par-dessus afin de semer ses ennemis. Le faille est impressionnante par sa largeur mais surtout sa profondeur. Satisfait d'avoir réussi à trouver le fameuse faille, nous repartons vers le centre de l'île pour découvrir le Bone de la Léproserie. Quelques minutes de marche suffissent à atteindre l'une des plus grandes cavités noyées du monde, avec un puits de 50m qui débouche sur une lac souterrain de 350 000 km² d'eau douce (merci le guide Evasion). Le puits est très impressionnant et encore plus lorsque l'on a le vertige! Nous nous posons un peu au bord du trou, le temps de savourer une bière et repartons vers Kurine afin de passer la nuit.

Le dernier jour, nous sommes partis voir la plage de Shabadran. il faut tout d'abord traverser une immense cocoteraie, tout juste praticable en voiture, le reste du chemin se fait à pied. Les paysages sont superbes, les pins poussent le long d'une paroie et les vagues s'éclatent sur le platier. La marche dure une petite heure et demi, traversant différents paysages et sur du récif corallien, bien tranchant, qui ne donne pas du tout envie de tomber. La ballade vaut le coup et la plage à l'arrivée encore plus, peut-être à cause de son accès difficile. Nous avons passé une bonne partie de la journée à profiter de cette endroit magique, loin de la civilisation. Au retour, nous avons fait une dernière halte sur la plage Patho avant de rentrer sur Nouméa!

Un énorme week-end, quel plaisir de découvrir de nouveaux endroits!! Maré est un endroit encore sauvage, remplies de plage toutes plus belles les unes que les autres!!

Ajout des photos de Los Angeles et de Paris dans la rubrique Voyage. Par contre, l'affichage des photos est très lourd, il falloir être patient…

La semaine dernière se tenait la 12e édition du Festival Femmes Funk au centre culturel Tjibaou, sur 4 jours : 2 scènes en extérieur et une salle, des artistes internationaux et locaux, un village de stands avec de la nourriture et des produits locaux et différentes activités pour les adultes et les enfants.

Jour 1 : cette première soirée fut sûrement la plus arrosée mais j'ai tout de même passé un très bon moment. 
Tevita & the Melodians : petit groupe local reggae/ragga très sympa, que j'avais déjà eu l'occasion de voir lors d'une soirée sur l'îlot Ste Marie.
In Cave : groupe local de reprise rock (Muse, Noir désir, U2, Trust, Gun's…), très carré et interprétant les chansons, ne se contentant pas que de simples reprises. La chanteur a une voix assez impressionnante.
Simply Roots : reggae/roots composé par des locaux (kanaks, vanuatais et un réunionnais), plein d'énergie malgré les 40 personnes ayant résisté jusqu'au bout à une pluie incessante.

Jour 2 : la pluie est toujours présente mais cette fois les concerts auront lieu dans la salle.
Bob Brozman : blues, folk, world music…il est capable d'improviser sur n'importe quoi. Un vrai artiste, seul sur scène entouré de ses guitares. Techniquement très impressionnant, jouant, discutant, plaisantant avec le public. Une des personnes qui aura le plus marqué ce festival.
Blue King Brown : reggae par un groupe australien. Techniquement très bon, ils ont mis le feu à la salle. Le clavier a un son qui se rapproche de celui des Doors, le percussionniste est ultra rapide et les choristes ont des voies a filler la chair de poule. Plein d'énergie et une voix féminine en lead, ce qui change un peu!

Jour 3 : le soleil est de retour pour le week-end et la foule aussi. Les organisateurs annoncent plus de 3000 personnes. C'est tout de suite une autre ambiance!
Tjupurru : artiste australien qui fait du didjeribone (didjeridoo à coulisse). Une musique tribale très trippante. On a même eu le droit à un featuring avec Bob Brozman toujours aussi fort, quelque soit le style.
Tété : c'était la grosse tête d'affiche de ce festival. Perso, je ne suis pas trop fan. Une nouvelle fois Bob Brozman est venu en duo, puis Tjupurru et là ce fut d'un autre niveau!
Néa Combo : groupe local que j'avais déjà vu au Moon Festival à Ouano. J'avais accroché sur leur style : ragga, reggae, ska…et sur l'énergie apporté par les 4 chanteurs (3 à l'époque). Je n'ai pas été déçu de les revoir sur un grande scène, avec un bon son et plus de monde donc une plus grosse ambiance! Très bon pour finir la soirée sur les chapeaux de roues

Jour 4 : je commence ma journée par un concert de Brozman et Tjupurru sur la petite scène, toujours aussi impressionnant.
Ere de Rien un groupe local dont on parle de plus en plus ici. Musique très festive, sonnant parfois comme du Louise Attaque ou les Négresses vertes. Je ne suis pas fan du style mais elle a l'avantage de mettre de bonne humeur.
Lou Bennet & Sweet Cheeks : un groupe de 3 filles australiennes, jouant de la musique folk. Ce n'est pas mon style non mais c'était sympa quand même.
Et c'est déjà l'heure du final : c'est Blue King Brown qui se charge de mettre le feu sur la grande scène. J'avais adoré en salle mais là, avec un gros son et plus de 3000 personnes, c'est encore un autre niveau! Ils ont fini leur set par un énorme buff avec les gros artistes du festival : Brozman, Tjupurru,…Du très haut niveau!
Le festival s'achève sur un spectable de feu accompagné des rythmes tribaux.